Nos interventions sont construites à partir des outils issus de l’éducation populaire. Plutôt que des ateliers descendants, nous proposons des espaces de co-construction avec les publics (de tous âges).
Nous commençons nos interventions par des travaux d’identification des publics via des jeux qui permettent de se raconter, de présenter et comprendre son propre rapport aux médias et à l’information. Cette première étape permet d’adapter les séances selon le niveau, les besoins et les envies du public.
Le format-type (mais adaptable) d’une séance est le suivant :
1) La première heure est consacrée à des ateliers d’éducation aux médias. À partir de jeux (la « rumeur », le photolangage, le débat mouvant, le jeu du « Whatsapp », l’interview mutuelle…) nous amenons les publics à travailler sur les fake news, la production de l’information, l’analyse photographique, la hiérarchisation de l’information ou encore l’interview ;
2) La deuxième heure est elle dédiée à la production collective d’une ou plusieurs oeuvres originales. En présentant une pluralité de médias et en amenant les publics à travailler sur des sujets qui leur importent, il s’agit in fine de construire un projet collectif : un journal papier ou en ligne, une exposition photographique, un podcast, une vidéo…
Notre travail s’adapte aux publics et à leurs aspirations. Nous proposons des axes et un déroulé des séances : si les publics le souhaitent, nous bouleverserons nos agendas et projets.
En fonction du temps alloué aux projets, il n’est pas toujours possible de former les publics à tous les métiers du journalisme. En outre, nous privilégions la parole des publics, ce qu’ils et elles souhaitent raconter. Par conséquent, nous accompagnons techniquement la création des oeuvres originales : maquettage d’un journal, montage sonore, développement photographique, création d’un site internet…